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L'aération de logements : les solutions

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L'aération de logements : les solutions

Astuces et Conseils
Publié le 30/08/2018 - Mis à jour le 30/08/2018

L'aération de logements : les solutions

Avant toute autre chose, un logement en copropriété doit bénéficier d’une ventilation naturelle qui assure le renouvellement de l’air au sein du logement. En effet, des polluants s’accumulent rapidement à l’intérieur et leur évacuation est indispensable à la conservation d’un air sain. Outre l’ouverture des fenêtres, il existe des systèmes de ventilation naturelle qui utilisent le vent et la chaleur pour fonctionner. Si ce tirage thermique a longtemps été majoritaire dans les habitations, on retrouve désormais plus largement une ventilation mécanique dans les nouvelles constructions. L’aération de logements se fait donc désormais majoritairement via des systèmes de ventilation mécanique contrôlée, plus communément connues sous le nom de VMC.Avant toute autre chose, un logement en copropriété doit bénéficier d’une ventilation naturelle qui assure le renouvellement de l’air au sein du logement. En effet, des polluants s’accumulent rapidement à l’intérieur et leur évacuation est indispensable à la conservation d’un air sain. Outre l’ouverture des fenêtres, il existe des systèmes de ventilation naturelle qui utilisent le vent et la chaleur pour fonctionner. Si ce tirage thermique a longtemps été majoritaire dans les habitations, on retrouve désormais plus largement une ventilation mécanique dans les nouvelles constructions. L’aération de logements se fait donc désormais majoritairement via des systèmes de ventilation mécanique contrôlée, plus communément connues sous le nom de VMC.

 

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Des bons gestes au quotidien

L’aération des logements en copropriété passe déjà par de bonnes habitudes au quotidien. En effet, rien de mieux que d’ouvrir les fenêtres au moins une fois dans la journée. Toutefois, les copropriétés se trouvent généralement en ville, et les bruits environnants peuvent être une véritable gêne qui empêche les habitants d’ouvrir leur fenêtre. De plus, une copropriété en bordure d’une grande route où de nombreuses voitures circulent ne bénéficiera pas d’un air entrant de qualité.

Ainsi, s’il s’agit de la solution d’aération la plus simple, elle ne suffit pas en elle seule. Notamment aussi parce qu’en hiver, les températures ne permettent pas toujours l’ouverture des fenêtres qui engendrerait une trop grande perte thermique au sein du logement.

 

L’extraction des polluants

L’arrêté du 24 mars 1982 indique les débits d’air qui doivent être extraits d’un logement pour toutes les nouvelles constructions d’habitations. Les bâtiments construits avant 1982 ne sont pas soumis à une quelconque obligation de conformité, cependant, si la copropriété peut se le permettre financièrement, revoir les systèmes d’aération de l’infrastructure permettra d’améliorer les conditions de vie des habitants.

 

Les inconvénients et risques d’un logement mal ventilé

Lorsqu’un immeuble est mal ventilé, parties communes et parties privatives en font les frais puisque des mauvaises odeurs s’installent et généralement persistent. De plus, ce sont des espaces largement sensibles aux troubles et dégradations causés par l’humidité puis les moisissures qui en découlent.

A ce sujet, vous pouvez consulter notre guide sur les risques de l’humidité ou encore un de nos guides plus spécifique sur les solutions pour se débarrasser du salpêtre ou sur la protection contre les champignons et mérules.

Les conséquences de la mauvaise aération d’un logement peuvent ainsi causer l’apparition d’allergies chez les habitants, il ne faut pas non plus oublier les risques d’intoxication au monoxyde de carbone, comme nous vous en parlons dans notre guide : L’entretien de la chaudière : mode d’emploi.

 

L’importance d’une bonne aération demeure dans les points suivants :

  • pour la bonne santé des habitants
  • pour de meilleures performances énergétiques
  • pour un réel confort de vie
  • pour une bonne hygiène de vie dans le logement

 

Une bonne aération permet d’éviter :

  • les mauvaises odeurs
  • d’avoir trop chaud en été
  • les risques de condensation, de moisissures, d’humidité, d’apparition de champignons, etc.

 

Politique de réduction de la consommation énergétique

Depuis plusieurs années maintenant, la France observe une politique de réduction de la consommation énergétique, notamment pour ses bâtiments. En cela, l’étanchéité à l’air est un sujet primordial à traiter. Ainsi, une mauvaise ventilation est souvent, en copropriété, le déclencheur d’un projet important de rénovation énergétique de l’immeuble.

Malheureusement, les travaux de ventilation sont souvent oubliés en copropriété, principalement parce qu’ils sont méconnus. Ainsi, la sensibilisation des copropriétaires à ce type de travaux passe d’abord par la compréhension du fonctionnement de l’aération dans un logement et de sa nécessité. Dans cette démarche, une approche globale est nécessaire puisque, pour la bonne santé du bâtiment, travaux et entretien sont autant nécessaires dans les parties communes que dans les parties privatives.

 

L’amélioration énergétique des bâtiments pèse énormément sur l’aération des logements, en cela que pour faire baisser les déperditions énergétiques, les professionnels se chargent de rendre les bâtiments toujours plus étanches à l’air. En contrepartie, l’aération naturelle qui se faisait sur les anciens bâtiments mal isolés et disposant de fenêtres simple vitrage n’existe plus. Raison pour laquelle, un projet de rénovation énergétique d’un bâtiment nécessitera d’inclure des travaux concernant l’aération des logements et des parties communes.

L’optimisation des systèmes d’aération permet de limiter l’entrée d’air froid dans le logement et donc, en conséquence, de faire des économies de consommation énergétique en chauffage.

 

La ventilation naturelle

Cette première solution d’aération du logement a comme avantage principal la non consommation d’électricité. De plus, son utilisation au quotidien ne gêne pas les habitants puisqu’aucun bruit n’est perceptible. Le principal inconvénient, toutefois, demeure les conditions climatiques sans lesquelles elle ne peut fonctionner correctement. En effet, selon ce critère, l’aération peut être trop faible ou trop forte.

 

La ventilation naturelle réhabilitée hygroréglable (VNR)

Des entrées d’air et des grilles d’extraction constituent ce système de ventilation naturelle réhabilitée hygroréglable. Lors de l’installation, le professionnel pose les entrées d’air au niveau du salon et des chambres, alors que les grilles d’extraction sont positionnées au niveau des toilettes, de la salle de bains et de la cuisine. Cet arrangement de dispositifs permet de maîtriser le débit du renouvellement d’air en fonction des besoins, c’est-à-dire principalement les chambres la nuit, le salon est davantage ventilé que les autres pièces du fait qu’il s’agit généralement de la pièce la plus utilisée.

 

Fonctionnement :

Comme précisé dans l’introduction, les systèmes de VNR utilisent un système de tirage thermiqueutilisant la chaleur et le vent pour fonctionner. C’est en fait la différence de température entre intérieur et extérieur et le mouvement d’air causé par ce décalage qui permet son fonctionnement.

 

  • La ventilation pièce par pièce (ou la ventilation des pièces techniques) concerne les pièces humides comme les cuisines et les salles de bains. Le système de ventilation est individualisé pour chacune de ces pièces et aucune circulation d’air ne se fait d’une pièce à l’autre. Il est directement expulsé vers l’extérieur.
  • La ventilation par balayage (ou la ventilation générale) est un système qui concerne l’ensemble des pièces du logement. En copropriété, on parle de “balayage” puisque le système de ventilation passe dans tout le logement en commençant par les pièces dont l’air est le moins pollué, c’est-à-dire les pièces principales. Des grilles d’aération sont installées à cet effet. Il sort ensuite par les pièces où le taux d’humidité est le plus important, par des bouches d’extraction. Entre les deux, des passages de transit sont prévus, il s’agit, soit de grilles de transit, soit tout simplement par le détalonnage présent sous les portes des pièces du logement (il s’agit généralement d’un espace de 1 centimètre entre le sol et le bas de la porte), etc.

 

Fermeture partielle du système :

Lorsque le vent est trop important, la membrane hygroréglable se réduit, ce qui permet de contrôler le débit de la ventilation. Des volets sont positionnés au niveau des entrées et des sorties d’air afin que la fermeture partielle du système de ventilation naturelle soit possible au besoin. Cette fonction est indispensable puisque si la température est trop froide ou si le vent souffle trop violemment, l’assèchement des pièces serait trop rapide et trop important. L’inverse est également valable, la membrane hygroréglable se dilate alors.

 

Option acoustique :

Une protection acoustique est incluse aux modèles récents de ventilation naturelle mais ne l’était pas nécessairement auparavant. Cette partie de l’équipement assure l’atténuation des bruits provenant de l'extérieur.